Mopoie et
Bangazegino sont libres.
Tadam tadaaam ! Batterie, tambours, trompettes et
saxophones ! Guitares solos, guitares rythmiques et guitares basses !
Verckys vole comme un papillon et pique comme une abeille ! Franco attaaaque !
Bassines et casseroles, gongs et maracas, bouteilles de Mongonzo, klaxons,
sifflets et sonnettes de vélo! Simaro Massiya Lutumba perpétue ! Zaïko
Langa Langa, Papa Wemba, Evoloko Joker, Pépé Kallé, King Kester Emeneya,
Werrason, JB Mpiana, Ferré Gola, Fally Ipupa et de nouveau Zaïko Langa Langa
assurent ou disparaissent ! Cris des atalakus ! Ah tala ku,
tala ku mama, zekete zekete ! Course au pouvoir, Kwiti-Kwiti, Nzinzi et
Diarrhée verbale ! Vimba Vimba ! Mama Siska ye wana ! Ya Mado !
Djuna Djanana a pris du champ mais Sexion d'Assaut et Maître Gims (alias Gandhi
Djuna) sont désormais
- Des fois j'fais des choses que j'contrôle pas !
passés à l'offensive !
- Des fois j'fais des choses que j'contrôle pas !
passés à l'offensive !
Bousculades à l'entrée et bagarres à la sortie du
stade ! Explosion de pralines fourrées à la boule puante et lancer de
cacas Molotov ! On va RIIR ?
On peut RIIIR ! Enfin !
Sorcier, « services » et crapuleux est un
roman.
Et Vié ba Diamba, en tant que romancier décrète
- En vertu des pouvoirs que me confère mon statut d’homme libre, égal et solidaire, de juriste indépendant et d’écrivain sans maître ni cachet, je refuse de laisser des « services » et des crapuleux continuer de pourrir la vie de deux de mes amis, Mopoie et Bangazegino, de leurs familles, de leurs proches, de leurs collègues et de leurs voisins, tout comme ils avaient dans le temps, sous le régime de Mobutu, pourri la vie de mes amis André N’Kanza Dolumingu, Matala Mukadi Tshiakatumba et Muepu Muamba … Ce sont les mêmes « services » et les mêmes crapuleries, quelle que soit la configuration sorcière du pouvoir en place ! En matière d’irrespect des droits de l’homme et de violation de l’Etat de droit, les systèmes sorciers se ressemblent tous !que « ça ne peut pas continuer indéfiniment comme ça » et qu'on ne peut pas laisser des sorciers prébendiers menteurs et corrompus et des « services » (dont de nombreux agents sont des petites frappes et des voyous, des psychopathes pervers et,plus généralement, ce qu’on appelle des « crapuleux ») diriger la vie des gens. Et Vié ba Diamba décide que Mopoie et Bangazegino, sont libres... A l'instant ! comme il n'ont jamais cessé de l'être dans leur tête et dans leurs gestes, pendant toute la durée de leur emprisonnement à l'Université Libre de Makala !
- C'est moi l'écrivain, c'est moi qui commande aux mots, au temps et aux
lieux, aux circonstances, non ? On ne peut rien attendre d'un système
sorcier complètement pourri ! On ne peut qu'espérer en vain, espérer,
attendre, attendre et espérer indéfiniment, se morfondre, régresser, retrécir,
décrépir, dépérir, décliner et désespérer ! Esili, ko ! Il faut se
battre ! Je décide de reprendre les rennes ! Je décide
d’exfiltrer mes personnages de l’Université de Makala et de leur aménager une
sortie honorable !
Mopoie et Bangazegino sont libres, comme ils n'ont jamais cessé de l'être, comme ils l'ont toujours été.
Libres ! Libres ! Libres !
Mopoie et Bangazegino, à bout de nerfs, à bout de forces, épuisés mentalement et physiquement, auront à ce jour (2016) passé plus de six ans de leur vie à l'Université Libre de Makala.
Ils y auront beaucoup appris sans doute. A combattre, à se défendre, à ne jamais se laisser abattre, à ne jamais se laisser humilier, à ne jamais demander pardon ou pitié à leurs bourreaux, à ne jamais « collaborer », se taire ou s'écraser, à ne jamais abandonner la lutte et, avec l'aide de quelques proches et de plusieurs avocats courageux, à toujours, toujours, toujours contre-attaquer, par toutes les voies de droit possibles, intenter de nouvelles actions, reprendre l'initiative. Mais ils n'auront pas été épargnés. Peut-être, comme tant d'autres prisonniers politiques, libérables ou « laissés en rade » pour d'obscures raisons crapuleuses ! n'en sortiront-ils pas « intacts » parce que la prison est assassine, parce qu'elle use, mine, ruine, rouille, corrode, détruit tout à petit feu : la santé, les rêves, les ambitions et quelquefois « les nerfs » ! Et que l'enfermement peut créer des rapports tendus entre compagnons de mélasse. Et qu'elle peut briser la bonne intelligence entre amis de toujours. Et qu'elle peut même
- Ce que je ne souhaite évidemment pas aux deux champions de mon buku !
rendre amer et désabusé.
Mopoie et Bangazegino, à bout de nerfs, à bout de forces, épuisés mentalement et physiquement, auront à ce jour (2016) passé plus de six ans de leur vie à l'Université Libre de Makala.
Ils y auront beaucoup appris sans doute. A combattre, à se défendre, à ne jamais se laisser abattre, à ne jamais se laisser humilier, à ne jamais demander pardon ou pitié à leurs bourreaux, à ne jamais « collaborer », se taire ou s'écraser, à ne jamais abandonner la lutte et, avec l'aide de quelques proches et de plusieurs avocats courageux, à toujours, toujours, toujours contre-attaquer, par toutes les voies de droit possibles, intenter de nouvelles actions, reprendre l'initiative. Mais ils n'auront pas été épargnés. Peut-être, comme tant d'autres prisonniers politiques, libérables ou « laissés en rade » pour d'obscures raisons crapuleuses ! n'en sortiront-ils pas « intacts » parce que la prison est assassine, parce qu'elle use, mine, ruine, rouille, corrode, détruit tout à petit feu : la santé, les rêves, les ambitions et quelquefois « les nerfs » ! Et que l'enfermement peut créer des rapports tendus entre compagnons de mélasse. Et qu'elle peut briser la bonne intelligence entre amis de toujours. Et qu'elle peut même
- Ce que je ne souhaite évidemment pas aux deux champions de mon buku !
rendre amer et désabusé.
Tellement de jours, de semaines, de mois, d'années… Toute une vie ! passés à l'Université Libre de Makala du fait des agissements en marge de la loi
- Nini eza réellement sima ya makambo oyo?
d'un prélat inquisiteur et persécuteur du Saint-Office, le général*** (alias OSS 156) (et dont toutes les victimes connaissent le numéro de téléphone : 83 22 064 68) et des sorciers et sorcières qui l'ont commandité... Ou, à tout le moins, qui se sont tus ! et qui, partant, l'ont couvert et lui ont permis de continuer à exercer impunément son pouvoir de nuisance dans des domaines de prédation relevant pourtant de leur expertise et de leur compétence.
Tellement d'années perdues ?
Tellement d'années passées à l'Université Libre de Makala
pour acquérir des expertises très pointues en procédure pénale, en sociologie,
en psychologie, en politicologie, en criminologie, en techniques de défense des
droits de l'homme, en techniques de résistance à la torture et à
l'arbitraire, en techniques de l’humour et de survie en
milieu carcéral ? Tellement d'années passées à l'Université Libre de Makala
pour des clous, peau de balle, tripette ? Pas si sûr que ça !
Ata ndele ! comme chantait Adu Elenga.
En ce qui concerne Mopoie et Bangazegino, leur engagement exemplaire contre la crapulerie et leur indestructible esprit de résistance à l'oppression et à l'arbitraire rassurent sur l'état de la société et la capacité d'une population captive, prise en otage par des sorciers, terrorisée par des crapuleux, de refuser l'inadmissible, de s'opposer à l'injustice. La longue lutte de Mopoie et de Bangazegino permet d'avoir confiance en l'avenir du pays : le système sorcier ne pourra plus, indéfiniment, gouverner contre le peuple, rester sourd aux aspirations profondes de la population, éviter de répondre à ses attentes légitimes en jetant aux oubliettes ceux qui s'en font les porte-parole.
En ce qui concerne Mopoie et Bangazegino, leur engagement exemplaire contre la crapulerie et leur indestructible esprit de résistance à l'oppression et à l'arbitraire rassurent sur l'état de la société et la capacité d'une population captive, prise en otage par des sorciers, terrorisée par des crapuleux, de refuser l'inadmissible, de s'opposer à l'injustice. La longue lutte de Mopoie et de Bangazegino permet d'avoir confiance en l'avenir du pays : le système sorcier ne pourra plus, indéfiniment, gouverner contre le peuple, rester sourd aux aspirations profondes de la population, éviter de répondre à ses attentes légitimes en jetant aux oubliettes ceux qui s'en font les porte-parole.
Ata ndele, ata ndele,
ata ndele...
La résistance
opiniâtre de Mopoie, alias le Recteur, l'intellectuel tourmenté et de
Bangazegino, alias Cimendef, l'incorrigible battant et l'optimiste obstiné,
serviront de modèle et d'encouragement à ceux... Ils sont nombreux !, dont
le mécontentement s'exprime chaque jour, de plus en plus fort : ceux
qui, dans toutes les couches de la société, dans les campagnes et dans les
quartiers, dans les mines et les carrières, dans les champs et dans les
plantations, dans les usines et dans les ateliers, dans les écoles et dans les
universités, font valoir leurs exigences de liberté, d'égalité et de fraternité
et qui sont décidés à se faire entendre.
Ata ndele mokili ekobaluka.
Ici se termine ma diarrhée verbale, mon buku onirique,
farceur, burlesque et extravagant. J'espère ne pas devoir en commencer un
autre, dès demain.
Mopoie et Bangazegino sont libres !
Et ma chronique d'événements familiaux et fanfare de rêves abscons et d'élucubrations personnelles, cette sauce gluante, liante, nuançante et adoucissante (mais légèrement pimentée), à base de dongo-dongo et d'adémé, que dans laquelle baignent toutes les séquences de mon roman, se termine aussi.
Mopoie et Bangazegino sont libres !
Et mes pralines offensives n'y sont pour rien et n'auront servi à rien.
Et mon roman bourré de poil à gratter, de fluide glacial ou de bile de crocodile, de tangawisi, de pili-pili, de bave de crapaud ou de jus de limace, de peinture hydrophobe, de sulfure d'ammonium ou de gélignite, non plus.
Mopoie et Bangazegino sont libres !
Et ma chronique d'événements familiaux et fanfare de rêves abscons et d'élucubrations personnelles, cette sauce gluante, liante, nuançante et adoucissante (mais légèrement pimentée), à base de dongo-dongo et d'adémé, que dans laquelle baignent toutes les séquences de mon roman, se termine aussi.
Mopoie et Bangazegino sont libres !
Et mes pralines offensives n'y sont pour rien et n'auront servi à rien.
Et mon roman bourré de poil à gratter, de fluide glacial ou de bile de crocodile, de tangawisi, de pili-pili, de bave de crapaud ou de jus de limace, de peinture hydrophobe, de sulfure d'ammonium ou de gélignite, non plus.
Et le retour de
Vié ba Diamba, venu dans le ville-duché
d'Expo (alias Mboki, lokola "Mboka ya ba ndoki") pour se jeter dans le marigot et y taquiner le crocodile, non plus
Une inquiétude me ronge encore : que la compagnie
aérienne Air Tango (alias Air Matraques, dont certaines hôtesses ressemblaient à des concierges acariâtres de l'Ancien régime... qui, après la Révolution française,
détestaient les nouveaux propriétaires de leur immeuble et éprouvaient bien de la peine à le cacher), cherche à se venger des jetons que je lui ai
balancés et porte plainte contre moi devant un tribunal du Tout-Puissant Marché
et refuse de me
- Un sans-culotte ! Un Mbrekete, un lumumbiste ou un rebelle ! Un terroriste, un djihadiste, un éboliste, un décembriste !
transporter et intente une action visant à m'obliger à rembourser la remise en état d'un siège 43F que j'aurais endommagé lors de mon dernier voyage ? Il faudrait peut-être que je rencontre Yoris... Je l'avais complètement oublié, cet homme-là ! Ce personnage d'appoint ! Ce personnage amuse-gueule ! Ce pilote dans l'avion ! Ce Popeye moins la pipe ! pour que nous adoptions une ligne de défense commune ? Et si Air Tango (alias Air Coup de Poing dans ta sale Gueule de « Macaque » ! ) cherche à me faire des emmerdes à l'aéroport de N’djili ou à l’aéroport Gnassingbe Eyadema et demande aux agents de sécurité de confisquer ma petite paire de ciseaux pliables (celle que Gougoui m’a achetée pour que je puisse me couper les poils du nez et faire plaisir à ma femme mariée), je fais quoi ? Naboyi na nga ! Je résiste et je mords ! Je refuse de perdre mes ciseaux, j'annule mon voyage de retour au Royaume de Jupiler, je referme le sac de mon kimbalangbalang, je repasse à l'envers la machine à scruter les affaires intérieures et les projets pervers de ma valisette remplie...
- Vous avez les ordonnances ? Vous avez une autorisation de sortie de produits pharmaceutiques délivrée par les « services » ?
de médicaments suspects, je repasse à l'envers le service de l'immigration, je repasse à l'envers l'enregistrement des bagages, je fais rappeler mes deux valises bourrées de mangues, d'ananas, d'avocats, de matembele, de bulukutu, de C4 ou de durabolin (pour donner de l’ampleur au pays-bas de ma femme mariée), d'arachides et de colas du singe et je retourne à Djaba ou dans la châtellenie d’Awel ?
Naaan ! Je me sers de mes bagages comme de masses ou de gourdins, je bouscule les flics de l'immigration et les agents de la compagnie, je fonce sur le tarmac, je grimpe à bord de l’appareil
- C'est moi le patron, maintenant ! Je ne me laisse plus guider par mon cheval ! Je prends les commandes !
- Un sans-culotte ! Un Mbrekete, un lumumbiste ou un rebelle ! Un terroriste, un djihadiste, un éboliste, un décembriste !
transporter et intente une action visant à m'obliger à rembourser la remise en état d'un siège 43F que j'aurais endommagé lors de mon dernier voyage ? Il faudrait peut-être que je rencontre Yoris... Je l'avais complètement oublié, cet homme-là ! Ce personnage d'appoint ! Ce personnage amuse-gueule ! Ce pilote dans l'avion ! Ce Popeye moins la pipe ! pour que nous adoptions une ligne de défense commune ? Et si Air Tango (alias Air Coup de Poing dans ta sale Gueule de « Macaque » ! ) cherche à me faire des emmerdes à l'aéroport de N’djili ou à l’aéroport Gnassingbe Eyadema et demande aux agents de sécurité de confisquer ma petite paire de ciseaux pliables (celle que Gougoui m’a achetée pour que je puisse me couper les poils du nez et faire plaisir à ma femme mariée), je fais quoi ? Naboyi na nga ! Je résiste et je mords ! Je refuse de perdre mes ciseaux, j'annule mon voyage de retour au Royaume de Jupiler, je referme le sac de mon kimbalangbalang, je repasse à l'envers la machine à scruter les affaires intérieures et les projets pervers de ma valisette remplie...
- Vous avez les ordonnances ? Vous avez une autorisation de sortie de produits pharmaceutiques délivrée par les « services » ?
de médicaments suspects, je repasse à l'envers le service de l'immigration, je repasse à l'envers l'enregistrement des bagages, je fais rappeler mes deux valises bourrées de mangues, d'ananas, d'avocats, de matembele, de bulukutu, de C4 ou de durabolin (pour donner de l’ampleur au pays-bas de ma femme mariée), d'arachides et de colas du singe et je retourne à Djaba ou dans la châtellenie d’Awel ?
Naaan ! Je me sers de mes bagages comme de masses ou de gourdins, je bouscule les flics de l'immigration et les agents de la compagnie, je fonce sur le tarmac, je grimpe à bord de l’appareil
- C'est moi le patron, maintenant ! Je ne me laisse plus guider par mon cheval ! Je prends les commandes !
et je m'envole gaillardement à destination de
Mbansa-Mboma ou de Yolo-Nord ! Tokomona !
Ce n'est plus le moment de se perdre dans les rayonnages ! C'est l'heure de fermer... Klonk ! et la SOJ et la direction du magasin me demandent de bien vouloir me rapprocher des caisses.
Ce n'est plus le moment de se perdre dans les rayonnages ! C'est l'heure de fermer... Klonk ! et la SOJ et la direction du magasin me demandent de bien vouloir me rapprocher des caisses.
Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/
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